Un petit geste pour une bonne action
Parce que Noël, c'est pas seulement le mois où on dépense le plus d'argent dans les magasins, parce qu'aux origines, Noël est synonyme de charité (dans le sens noble du terme), de partage, de solidarité, je vous invite à cliquer sur cette banière. Chaque visiteur de ce blog sera comptabilisé par les partenaires de la Croix Rouges pour offrir des cadeaux aux enfants (les plus démunis, j'imagine, c'est la Croix Rouge, quand même). En bonus, en arrivant sur le blog, vous pourrez lire des BD droles, incisives, corrosives, touchantes... sur le thème de Noël. J'ai essayé de vous mettre la première ici, celle qui explique le principe du blog, mais elle est toute petite (oui, c'est le truc à gauche, cliquez dessus pour la lire, ou mieux, cliquez sur la bannière pour toutes les lire).
Aujourd'hui, Noël, c'est un peu le bordel. Tout est fait pour pousser à la consommation. Et avec toute la bonne volonté du monde, on est victime de ce lavage de cerveau et déçu, voir faché, par au moins un des cadeaux qu'on reçoit.
Mais Noël, c'est avant tout le mariage de nombreuses traditions.
Santa Klaus, l'ancêtre du Père Noël, était vétu de vert et se pointait dans les foyers allemands, entre autres, le 6 décembre (la Saint Nicolas). Alors que dans le bassin méditéranéen, trois types bazanés, les Rois Mages, débarquait le 6 janvier (l'Epiphanie). Tous les quatres apportaient des présents aux enfants. Mais un jour, un pape voulu rassembler tous les catholiques autours d'une même tradition. Il décida alors qu'on fêterait dans les foyers la nativité, la naissance du Christ. Ainsi, le 24 décembre devint jour de fête, et Santa Klaus du patienter jusqu'à cette date tandis que les Rois Mages durent sérieusement se manier le train. Comme ils arrivèrent en retard, Santa Klaus obtenu l'exclusivité de la remise des cadeaux pour cette nouvelle fête, et fut rebaptisé "Père Noël". Au fil du temps, les catholiques zappèrent que le Père Noël était un Saint et trouvèrent ce type et ses cadeaux bien païens. Mais déjà la pression sociale était forte, et il était inimaginable de privé les enfants de leur présent. On décida donc que l'enfant Jésus, tout juste remis de sa naissance, devrait se taper la distribution. Le Père Noël, à présent chassé des foyers catholiques, souffra d'une terrible dépression et s'en alla noyer son chagrin dans un bar au bord de la route 66. La bière ne réussit pas au brave homme qui se vit pousser une bedaine de camionneur. Un riche industriel américain remarqua tout de suite le capital sympathie de ce gros bon homme et lui proposa de lui payer sa cure de désintox à condition qu'il porte les couleurs de son produit (vous savez, le soda célèbre) dès son rétablissement : le rouge. A partir de ce jour, le Père Noël fut un gros bohomme vétu de rouge qui vole dans le ciel sur son traineau tiré par des rennes et qui s'introduit dans les maisons par la cheminée pour y laisser des cadeaux célébrant la société de consommation. On sait pas trop comment il fait, ni même s'il a vraiment arrêter de boire.
Trève de plaisanterie. Cette histoire est un pêle-mêle de ce que je me souviens sur Noël. Il y a du vrai, du faux et beaucoup de peut-etre, mais l'idée est là.
Noël, c'est le moment où la majorité du monde occidental se retrouve avec ceux qui compte pour partager un bon moment. Certe, on dépense plein de thunes, entre le foie gras et la Playstation, mais on est ensemble, et c'est ce qui compte. Traditionnellement, on prévoyait même un couvert de plus pour inviter celui qui est seul. Alors, cette année, et les suivantes, pensez à aider ceux qui en ont besoin, réchauffez les corps et les coeurs. Il y a forcement une initiative à rejoindre près de chez vous, ou sur le net !
[edit du 27/11 : avec 100 000 visiteurs uniques, mon beau sapin a réussit a détroussé Orange de 15 000 € au profit de la Croix Rouge Française. Bravo ! A partir de là, Orange a rempli son contrat et se retire. Cependant, ce n'est pas fini : à partir de ce blog, vous pouvez donner à la Croix Rouge, sans montant minimum. Donc si chacun mets un euros, ça fera 100 000 € de plus. Morale de l'histoire : une goutte d'eau dans l'océan, c'est toujours une goutte d'eau, et en ces temps de crise, comme ils disent à la télé, c'est beaucoup. Morale n°2 : et si on ne s'arrêtait pas là ?]